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Le fait que les écoles italiennes soient davantage dirigées par des femmes que par des hommes dérange le gouvernement de la Première ministre Giorgia Meloni (extrême droite). Des quotas vont désormais être instaurés, afin d'assurer une meilleure balance entre les genres.
Les candidats masculins à la direction d'une école seront ainsi favorisés par rapport aux candidates ayant les mêmes qualifications qu'eux et ce, dès la rentrée prochaine.
L'enseignement en Italie, comme dans beaucoup de pays, est une profession genrée, où les femmes sont majoritaires. Le quotidien italien Corriere della Sera relève qu'au 19e siècle déjà, ce secteur comptait davantage de femmes que d'hommes. Actuellement, les femmes représentent 83% du personnel enseignant. Dans les écoles primaires, la proportion atteint 95%.
En Fédération Wallonie-Bruxelles, les femmes représentaient en 2022 près de 73% du personnel enseignant. Chez nous aussi, c'est dans l'enseignement fondamental que les femmes sont les plus nombreuses (87%) ainsi que dans les centres PMS (91,5%).
Si pendant longtemps la direction des écoles italiennes a surtout été assurée par des hommes, les femmes sont désormais majoritaires.
Le quota sera instauré à la rentrée prochaine dans les régions où l'écart entre les genres dépasse les 30 points de pourcentage. En pratique, cela concerne la majorité des régions italiennes.
