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Le parti conservateur du Premier ministre britannique Rishi Sunak fait face à une nouvelle élection partielle déclenchée mardi soir après la suspension du député Peter Bone du Parlement pour intimidation et inconduite sexuelle auprès d'un ancien assistant parlementaire.
Sa suspension pour six semaines a entraîné l'ouverture d'une pétition qui, si 10% des électeurs de la circonscription le demandent, doit déclencher une nouvelle élection. Ce seuil a été atteint à la clôture de la pétition mardi soir. Le sortant a la possibilité de se représenter.
Dans un communiqué, l'élu de 71 ans a répété que les accusations dont il fait l'objet sont "totalement fausses et sans fondements" et assuré qu'il aurait davantage de choses à dire l'année prochaine.
Dans un rapport publié début octobre, le groupe d'expert indépendants du Parlement a conclu que Peter Bone avait "commis de nombreux actes d'intimidation et un acte d'inconduite sexuelle" contre son ancien assistant parlementaire en 2012 et 2013.
Selon les conclusions du rapport, Peter Bone a "rabaissé, ridiculisé, abusé et humilié verbalement" son ancien collaborateur, l'a "frappé à plusieurs reprises", et s'est exhibé devant lui dans la salle de bain d'une chambre d'hôtel lors d'un voyage de travail à Madrid.
Peter Bone, élu depuis 2005 dans le bastion conservateur de Wellingborough (centre de l'Angleterre), a été exclu du groupe conservateur au Parlement.
Cette élection partielle, dont la date n'est pas encore déterminée, sera la 20e organisée depuis les dernières élections législatives de décembre 2019. La grande majorité d'entre elles ont été perdues par les conservateurs.
En vue des prochaines élections dans tout le Royaume-Uni, qui doivent se tenir l'année prochaine, les sondages donnent une très large avance à l'opposition travailliste menée par Keir Starmer.
