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Oliver Paasch estime que sa majorité aura accompli 90% de ses projets en fin de mandat

Le travail parlementaire a repris en Communauté germanophone après la trêve estivale. Les élus s'exprimaient lundi au sujet de la déclaration de politique générale du gouvernement, présentée la semaine dernière par le ministre-président Oliver Paasch.

Dans ce document, le chef du gouvernement est revenu sur le travail accompli durant la législature qui touche à sa fin.

S'il a évoqué trois années de crises traversées par son gouvernement, il a souligné les projets qui auront pu être mis en œuvre. "À la fin de la législature, nous aurons réalisé près de 90% de notre programme", s'est-il réjoui avant de rappeler les 300 millions d'euros d'aides débloqués pour faire face à la crise sanitaire et les 500 millions d'euros investis pour améliorer la qualité de vie en Communauté germanophone.

Le leader de ProDG a aussi détaillé les importants investissements réalisés en matière de garde d'enfants ou encore de numérisation. Oliver Paasch a encore fait savoir que 150 millions d'euros seront prochainement injectés dans les soins de santé, de manière à sécuriser les hôpitaux d'Eupen et de Saint-Vith.

Ces éléments n'ont manifestement pas convaincu les membres de l'opposition.

Patricia Creutz, du CSP, a estimé que "l'immobilisme est synonyme de régression". "Après 20 ans au pouvoir, la Communauté germanophone a besoin de changement politique", a-t-elle considéré.

Michael Balter, pour le groupe Vivant, a pour sa part fait référence aux nombreux jeunes qui prennent des anti-dépresseurs. Il a estimé que le gouvernement est en partie responsable de ce mal-être au vu de la gestion de la crise sanitaire. Il a ensuite dénoncé l'augmentation de la dette germanophone qui atteint les 800 millions d'euros.

Jolyn Huppertz, qui siège en tant d'indépendante, a elle, estimé que les citoyens germanophones ont besoin de "moins de régionalisme et de plus de réalisme".

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