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Bien que la fédération du commerce considère le Plan alcool interfédéral comme un pas dans la bonne direction, Comeos aurait souhaité une position plus claire pour la vente d'alcool aux jeunes. "Nous avions nous-mêmes plaidé en faveur d'une augmentation de l'âge minimum à 18 ans pour tous les alcools", a-t-elle rappelé mercredi.
Parmi les 75 mesures dévoilées mercredi figurent quelques restrictions en matière de publicité, sur les ventes et une meilleure prise en charge pour les personnes dépendantes ou qui surconsomment. D'autres discussions sont toujours en cours.
Comeos avoue son insatisfaction devant la mesure autorisant les jeunes de 16 à 18 ans à acheter uniquement de la bière et du vin. Toutes les autres boissons alcoolisées ne pourront être vendues qu'aux personnes majeures.
La fédération du commerce juge qu'il eut été préférable de fixer un âge minimum général. Par exemple 18 ans. "Cela aurait été plus clair pour les consommateurs comme pour les commerçants. Nous constatons que cette mesure est souvent appliquée à l'étranger et qu'elle a fait ses preuves", a expliqué Comeos.
En ce qui concerne l'interdiction de la vente d'alcool dans les magasins le long des autoroutes entre 22h00 et 07h00, Comeos estime que c'est irréalisable dans la pratique. "On ne peut pas réassortir les rayons pour 07h00 du matin alors qu'on est en heure de pointe dans ces magasins. Ce serait mieux d'avancer ça à 5 ou 6 heures", a conclu la fédération du commerce.