Partager:
Il ne s'opposera pas à la demande de levée d'immunité parlementaire. "Je ne me cacherai pas derrière mon immunité", écrit-il dans une lettre adressée à la Commission.
Mais en même temps, il ne s’expliquera devant ses pairs. Ce qu’il réclame depuis un moment déjà, c’est d’être entendu par les autorités judiciaires. Et on comprend mal que cela ne soit pas encore fait. Dans cette lettre, il note : "Je n’ai toujours pas le droit de me défendre… Je n’ai jamais reçu d’argent ou de cadeaux en échange de mes opinions politiques".
Le 2e député européen dont le sort est discuté ces lundi et mardi est Andréa Cozzolino, l'Italien suspecté d’avoir reçu des cadeaux du Maroc.
Un rapport sera rédigé à l’issue des débats puis il sera voté en Commission des affaires juridiques, soit à la fin de cette semaine ou au début de la suivante. Ensuite, les levées d’immunité devront être approuvées par l'Assemblée plénière, vraisemblablement début février. Et là, Marc Tarabella risque gros. Privé d’immunité, il pourrait faire un tour par la prison.