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Willy Demeyer était l’invité politique de bel RTL ce jeudi matin. Le bourgmestre de Liège a notamment évoqué la problématique de la drogue et de la sécurité.
Ce jeudi se tient la 8ème édition de la conférence sécurité, démocratie et villes. L’objectif est de chercher des solutions entre dirigeants des grandes villes européennes aux problèmes de sécurité urbaine. Un sujet qui est particulièrement d’actualité en Belgique, notamment à Bruxelles et à Liège.
Dans la cité ardente, la drogue qui fait le plus de ravages pour le moment est la cocaïne. "À Liège, la consommation s'est modifiée et est passée majoritairement de l'héroïne à la cocaïne", a confirmé le bourgmestre, interrogé par Martin Buxant.
"Et le problème, c'est que la cocaïne rend les gens extrêmement nerveux et il faut de nombreuses prises sur une journée. Contrairement à l'héroïne où les gens sont plus calmes et prennent le produit deux fois par jour. Donc, la cocaïne est beaucoup plus visible, beaucoup plus dérangeante", indique Willy Demeyer.
La crainte de l'émergence du fentanyl
"Ce que nous craignons, c'est que Liège n'évolue comme d'autres avec la problématique des drogues chimiques, le fentanyl, dont on parle beaucoup et avec de la criminalité violente qu'on a encore réussi à éviter à Liège", ajoute le socialiste.
Une des solutions notamment poussée par les libéraux, c'est de dire qu'il faut criminaliser les usagers, les mettre en prison. "Il faut en tout cas montrer que l'usage de certaines drogues n'est pas permis. Et ça pose tout le problème de savoir ce qu'on fait avec le cannabis. Le PS est pour la légalisation du cannabis comme beaucoup de partis politiques dans beaucoup de pays", souligne Willy Demeyer.
Mais les socialistes ne veulent pas légaliser la cocaïne ni l'héroïne. "Et là, il faut aussi être attentif évidemment aux consommateurs. Mais le vrai problème, c'est le trafic", conclut le maïeur.
