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Thierry Warmoes, ancien député PTB, accusé par son ex-femme de violences conjugales: le parti a-t-il manqué de réaction?

Dès février 2020, Ana affirme avoir prévenu le PTB des violences conjugales qu'elle dit avoir subi de son ex-mari, Thierry Warmoes, alors député fédéral. Mais les responsables du parti n'auraient pas réagi à ces messages, mails et recommandés. Elle voit de la contradiction dans ce comportement. "Le PTB défend les droits de la femme et lutte contre les violences envers-elle", dit Ana. "Ils devaient réagir et ils ne l'ont pas fait."

Le président du PTB assure ne pas avoir reçu ces messages. Tout comme les recommandés envoyés au parlement et à l'hôtel de ville de Liège où il siège. La cheffe de groupe communiste à la chambre conteste elle aussi avoir été informé. "Dès que nous avons su, il a démissionné de ses mandats", dit Sofie Merckx. "Aujourd'hui, c'est à la justice de trancher."

"Où est l'argent?"

Ana reproche également à son ex-mari d'avoir contracté à son insu des prêts communs pour un montant dépassant les 100.000 euros. D'après elle, cet argent a servi au financement de la campagne électorale en 2019, ce que le parti dément. "C'est ça la question : où est l'argent", soupire Ana. "Donc, à la caisse du PTB. Tout son argent partait dans le PTB. Ce sont des vampires qui aspirent l'argent."

Depuis le début de l'instruction qui est à présent terminée, Thierry Warmoes conteste les accusations de violences conjugales portées contre lui. Il refuse tout commentaire et attend que la justice fasse son travail.

 

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