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L'ONG "The International Campaign for Tibet" (ICT), un des groupes de soutien au Tibet, a appelé vendredi le Premier ministre Alexander De Croo à profiter de sa visite en Chine la semaine prochaine pour aborder cette question.
Le chef de gouvernement se rendra à Pékin les 11 et 12 janvier. Fin décembre à la Chambre, il a assuré qu'il aborderait la question de l'ingérence chinoise avec les officiels chinois, à la suite d'une information de la Sûreté de l'État concernant l'ancien parlementaire Frank Creyelman (Vlaams Belang). Il est apparu que celui-ci a travaillé pour le compte d'un agent chinois.
"L'ingérence chinoise dans la politique nationale va de pair avec la répression des diasporas tibétaine et ouïghoure. En Belgique, comme dans d'autres pays européens, des membres de ces communautés reçoivent des appels téléphoniques les menaçant eux-mêmes ou leurs familles restées au pays, les invitant à cesser leurs activités ou à se rendre à l'ambassade ou au consulat pour récupérer un colis, sans plus de précisions. L'État belge a le devoir de protéger ses citoyens", explique Vincent Metten, EU Policy Director de l'ONG, dans un communiqué.
L'ONG appelle donc le Premier ministre à également aborder la question du Tibet. "Des rapports récents montrent clairement que la Chine est déterminée à détruire l'identité tibétaine. ICT est profondément préoccupée par le génocide culturel en cours contre le peuple tibétain", écrit l'ONG.
"La Belgique, qui assure actuellement la présidence tournante du Conseil de l'Union européenne, a la responsabilité de demander des comptes à la Chine pour ces violations du droit international", conclut l'ONG. "Le Premier ministre De Croo devrait appeler les autorités chinoises à reprendre les négociations avec le Dalaï Lama pour résoudre le conflit au Tibet."
