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Le calme est revenu ce début d'après-midi dans le quartier européen.
C'est là que quelque 2.000 personnes, selon la police bruxelloise, se sont rassemblées ce mardi matin au rond-point Schuman pour protester contre les nouvelles règles budgétaires de l'Union européenne. "Plus de social et moins d'austérité" était le message principal des manifestants. L'action, qui se tenait en marge d'une réunion des ministres européens de l'Économie et des Finances, entendait effectivement alerter sur les risques d'un retour à une "Europe de l'austérité".
Fumigènes, drapeaux géants et percussions sont venus envahir le rond-point Schuman dès 11h00. Rassemblés à l'appel de la FGTB, les manifestants ont clamé de concert leur "non" à l'austérité et ont pointé l'urgence de penser les règles budgétaires européennes à travers un prisme social.
Début février, le Parlement européen et les États membres ont en effet trouvé un accord sur des nouvelles règles budgétaires. La réforme, qui vise à garder sous contrôle les déficits des 27, devra encore être votée en session plénière à Strasbourg au printemps. Si le texte est voté, il permettrait aux États membres d'appliquer ces nouvelles règles budgétaires dès cette année, pour leurs budgets 2025.
Ce serait la fin de l'État social
"30 milliards d'économies, c'est ce qui attend le prochain gouvernement belge dans les prochaines années si on obéit aux nouvelles règles budgétaires européennes", a alerté la FGTB dans un communiqué. Selon le syndicat, ces plans d'austérité priveront les États membres, dont la Belgique, d'investissements pourtant "cruciaux" dans les politiques sociales et les services publics. "Les efforts demandés à la Belgique sont l'équivalent de trois fois le budget annuel des hôpitaux ou encore sept fois la dotation accordée à la SNCB. Ce serait la fin de l'État social", a appuyé la FGTB.
En marge du Conseil des Affaires économiques et financières (ECOFIN) tenu ce mardi, l'organisation syndicale demande à la Belgique de s'opposer à cette trajectoire budgétaire. Selon l'organisation syndicale, d'autres solutions existent, comme un impôt sur la fortune ou une réforme fiscale qui fasse davantage contribuer le capital.
il est possible de faire des économies chez nous en effet !! ...remballer les 40.000 ukrainiens au cpas chez nous ( on cherche des soldats là bas ), remballer tous les sans papiers ( illégaux d'office chez nous); supprimer le chômage permanent à vie ( qui coûtent un pont aux travailleurs), arrêter d'arroser d'euros le hamas ( sommes nous avec ou contre le terrorisme ? ) ...etc etc etc !!
abdoule carolo