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Lors du Réveillon du Nouvel An, des policiers et des pompiers ont été visés par des feux d'artifice et des tirs de projectiles. C'est arrivé à Bruxelles, à Anvers et aussi chez nos voisins néerlandais et allemands. Passé le choc des images, syndicats et autorités des villes concernées s'interrogent sur les mesures à prendre pour éviter que cela se reproduise.
Chez nous, le syndicat de police SNPS, est très clair. Il demande une politique de tolérance zéro envers les agressions contre les forces de l’ordre. Concrètement, il revendique des sanctions efficaces, une procédure plus rapide pour ces cas d'agression et plus d'efforts pour lutter contre le commerce illégal de feux d'artifice. Ce sont eux, les feux d’artifice, qui ont retenu une grande attention dans plusieurs villes.
A Amsterdam, où des débordements ont aussi eu lieu, le maire a proposé leur interdiction pure et simple dans la capitale néerlandaise. A Anvers, on n'est pas de cet avis. On ne juge pas utile d'interdire leur vente de façon généralisée. "Les actes criminels, comme l'agression des riverains et des services d'urgence et le vandalisme ne disparaîtront pas à cause d'une interdiction générale de la vente de feux d'artifice", a réagi John Vermant, le porte-parole du Bourgmestre Bart De Wever.
La solution selon les autorités: agir directement envers les émeutiers, notamment avec l'assignation à résidence préventive. A Berlin, une trentaine de pompiers et policiers ont été blessés la nuit de la Saint-Sylvestre. Alors que les pompiers ont été visés par des projectiles tout en répondant à 1.700 appels la nuit du réveillon, les syndicats de la profession demandent pour que leurs véhicules soient équipés de caméra de bord. La police berlinoise quant à elle demande une interdiction des feux d'artifice. Les pompiers assurent qu'ils étaient bien préparés pour les festivités, mais qu'ils ont été surpris par "le nombre et l'intensité des attaques sur les services d'urgence".