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L'AFSCA mène régulièrement des contrôles à l'aéroport de Bierset. Durant cette période proche de la St Valentin, plus d'un milliard de fleurs arrivent par les airs en Belgique et transportent parfois avec elles de nombreux parasites.
C'est l'une des fleurs les plus populaires au monde et la préférée des amoureux : à la veille de la Saint-Valentin, fidèle à son image, la rose occupe la première place chez de nombreux fleuristes.
"Depuis de nombreuses années, ça n'a jamais changé", confirme Christophe Vandeputte, fleuriste bruxellois.
Rouge, symbole de la passion ou blanche, symbole de pureté : il existe plusieurs centaines de variétés de roses différentes. La rose aime flirter avec le soleil et comme beaucoup de fleurs, elle est donc cultivée à l'étranger.
"En Belgique en général, il y a 60% d'importation et 40% de production belge", ajoute le fleuriste.
Ces roses sont importées du monde entier : d'Amérique du Sud ou encore d'Afrique. Elles arrivent par tonnes à l'aéroport de Liège, première porte d'entrée vers le continent européen. Comme à chaque fois à cette période de l'année, des employés de l'agence fédérale pour la sécurité de la chaine alimentaire vont inspecter minutieusement certains lots, contrôler les certificats sanitaires, vérifier la présence éventuelle de bactéries ou de parasites, particulièrement nuisibles s'ils parviennent à pénétrer sur le sol belge.
"Il pourrait y avoir des conséquences très néfastes sur nos cultures, et donc sur notre environnement, sur notre qualité de vie, mais aussi sur notre économie", précise Aline Van Den Broeck, porte-parole de l'AFSCA.
Le cas s'est présenté en 2021 : les roses n'ont pas pu être distribuées chez les principaux fournisseurs. Cette semaine, aucun organisme invasif n'a été détecté dans les lots sélectionnés par l'AFSCA.
Chaque année, plus d'un milliard et demi de roses transitent par l'aéroport de Liège
