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Est-ce intéressant de racheter ses années d’études… pour augmenter sa pension?

La question de Fanny va intéresser tous les travailleurs qui ont fait des études. Elle est universitaire. Elle aimerait savoir si, pour sa pension, c’est intéressant de racheter ses années d’études.

Effectivement, vous pouvez racheter vos périodes d’études et cela entre en ligne de compte pour le calcul du montant de votre pension. Par contre, cela ne vous permet pas de partir plus tôt à la retraite. 

En fait, quand vous rachetez vos années d’études, ces années sont considérées comme des périodes pendant lesquelles vous avez travaillé, comme si vous aviez cotisé. Donc le montant de votre retraite sera logiquement plus élevé.

En fait, pour avoir une pension complète, il faut travailler 45 ans. Si vous faites de longues études, vous n’atteindrez peut-être pas ce quota. Donc, vous pouvez racheter le nombre d’années d’étude pour avoir 45 ans.

Dernier détail : vous pouvez racheter les années pour lesquelles vous avez été diplômés. Cela ne prend pas en compte les erreurs de parcours, ni les redoublements.

Est-ce rentable ?

Vous donnez des montants précis, l’impact en euros sur votre pension, c’est impossible, ça se fait vraiment au cas par cas.

Pour savoir si c’est intéressant financièrement, je ne peux que vous conseiller d’introduire une demande via mypension.be. Après calcul, vous aurez le montant que vous toucherez en plus sur votre pension.

Pour vous donner quelques indications. Si vous rachetez vos études dans les 10 ans après votre diplôme : vous payez à peu près 1.800 euros par période de 12 mois.

C’est une somme. Il faut se demander si investir cette somme dans une épargne ne vous rapporterait pas plus qu’en rachetant vos études.

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Commentaires

2 commentaires

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  • Etes vous certain (e) d'arriver a la retraite . Pourquoi devoir acheter si cela avait du sens une loi (PS) aurait été proposée . Il s'agit d'une fausse "capitalisation "

    Philibert Bernard
     Répondre
  • Tiens, l article du 1er avril est en avance ! Bon, en soi, comme beaucoup d autres...

    Sarah Arend
     Répondre