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Les étudiants pourront en 2023 travailler jusqu'à 125h de plus par an en continuant à payer des cotisations sociales réduites et sans perdre les allocations familiales. C'est une opportunité pour les jeunes. "Je fais déjà 40 jours durant les grandes vacances", dit Noé. "Ça peut me permettre à la rentrée, en plus de mes études, d'augmenter mon nombre d'heures. Je ne serai donc plus limité après les vacances et je ne devrai pas arrêter."
Le jeune homme travaille comme jobiste depuis 4 ans et a pris l'habitude de surveiller son nombre d'heures. "J'ai beaucoup travaillé les deux dernières années mais je n'ai pas dépassé", dit-il.
Des avantages pour les employeurs
Pour les employeurs, la mesure représente également de nombreux avantages. "On ne sera plus obligé de recruter en mi-saison", explique Vimi Dumont, responsable de rayons dans un magasin. "Quand des contrats étudiant se terminent à cause des heures, on doit réengager et donc reformer. Et puis, les salariés peuvent prendre ainsi des congés et compter sur les étudiants comme s'ils étaient des collaborateurs normaux."
Une rentrée d'argent supplémentaire
Il faut garder l'équilibre entre travail et étude mais une rentrée d'argent supplémentaire peut, par exemple, permettre aux jeunes d'investir dans du matériel informatique pour leurs études. "Je viens d'avoir 18 ans et mon permis de conduire", explique Noé. "Ça pourrait être pas mal d'avoir de quoi m'acheter une voiture dans les années à venir."
Pour les organisations syndicales, cette mesure ne permettra pas de lutter contre la précarité étudiante. Elles plaidaient plutôt pour une revalorisation des salaires des jobistes.