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La fusion des zones de police, cela commence à être une réalité en Wallonie. Illustration dans le Hainaut avec les zones Binche-Anderlues, et de Lermès. Ces 2 zones n'en font plus qu'une et les avantages se font déjà sentir.
Ils faisaient partie de deux zones de police différentes, il y a quelques mois encore, Gaël et Judith sont aujourd'hui collègues directs. Finis les frontières entre leurs polices, la fusion des zones les a réunis comme 150 autres policiers qui découvrent des réalités nouvelles. "On découvre un territoire plus rural", explique Gaël Delfrère, inspecteur à la zone de police Binche-Anderlues. "Mais tout ça se passe très bien.
Depuis peu, ces deux zones de police distinctes sont donc devenues une entité propre, avec sa nouvelle dénomination: Binche-Anderlues-Lermès. Des rapprochements sont réalisés depuis plusieurs mois. Des équipes mixtes qui permettent une meilleure répartition surtout sur la zone la moins peuplée. "Comme il n'y avait qu'une seule équipe, on ne pouvait pas être partout en même temps", explique Judith Genva, inspectrice à la zone de police Lermès. "Maintenant, on est plus présent."
Autre réalité suite à la fusion, la mise en commun du matériel. Un seul centre de contrôle des caméras dorénavant. Un outil ultramoderne grâce aux regroupements des moyens. "On va rapatrier toutes les images filmées sur la voie publique sur les deux anciennes zones", explique Laurent Raspe, chef de corps de la zone de police Binche-Anderlues.
"Plus de proximité"
Suite à la fusion, pas d’économie directe puisque les dotations du fédéral et des communes restent les mêmes. Une entité unique permet d’obtenir des réductions de coûts pour les achats de véhicules, pour l’entretien du réseau Astrid, pour les armes. Plus de moyens disponibles, le chef de corps en est convaincu. "Plus de monde sur le terrain, des nouvelles technologies qui arrivent et plus de proximité", déclare-t-il.
En Flandres, une vingtaine de zones ont déjà fusionné. En Région wallonne, c’est le premier cas effectif. D’autres dossiers sont à l'étude.
Si ces fusions avaient ete mises en place bien plus tot, la guerre des polices n'aurait jamais permis les tueries du Brabant, l'affaire Dutroux, les exactions des gangsters (Haemers, Bultot, De Staerke, ...), replis des terroristes( Abdeslam et compagnie)Cette guerre et ses conséquences ont fait passé la Belgique au rang des nations laxistes!