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Les nouveaux horodateurs, un clavaire pour les usagers? "Il faut chipoter un peu parce qu'ils sont tous différents"

Dans certaines villes, il faut utiliser une application ou sa carte de crédit pour payer son parking. Certains horodateurs n'acceptent plus les pièces. Comment s'adaptent les usagers?

"Il faut chipoter un peu parce qu'ils sont tous différents", Martine vient de se garer et elle estime que les horodateurs ne sont pas toujours simples à déchiffrer. Entre écrans tactiles, cartes bancaires obligatoires ou carrément applications, les Bruxellois que nos journalistes ont rencontrés ce matin ne sont pas friands.

"On ne voit pas très bien où il faut enclencher", commente une utilisatrice. Une difficulté supplémentaire: la nécessité d'introduire la plaque d'immatriculation. Jean-Marie pense que la situation est d'autant plus alarmante pour les personnes âgées: "J'ai vu des personnes d'un certain âge paniquer parce qu'elles ne comprennent pas très bien. Il faut mémoriser sa plaque et si vous tapez mal, la machine refuse ou enregistre mal."

Jean-Marie ne croît pas si bien dire? Selon un rapport d'Unia, le centre interfédéral pour l'égalité des chances, et du service de lutte contre la pauvreté, publié ce lundi, un Belge sur deux vit en situation de vulnérabilité numérique. Ils sont 39% à Bruxelles.

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Commentaires

1 commentaire

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  • Il est très difficile d'accéder à la demi-heure gratuite (tiens ?) et les écrans tactiles sont de véritables pièges : parfois trop sensibles, parfois pas assez. Au 21ième siècle, c'est inadmissible !

    roger rabbit
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