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Les phénomènes climatiques extrêmes sont plus durables, plus fréquents et plus intenses: "C'est la signature du réchauffement climatique"

Les événements climatiques extrêmes se multiplient depuis le début du printemps, que ce soit des inondations importantes ou des sécheresses durables. On peut, par exemple, citer le Canada avec la province d'Alberta où le feu a détruit 400.000 hectares de forêt boréale en moins d'une semaine.

Pendant ce temps-là, des pluies diluviennes s'abattent sur la République démocratique du Congo et le Rwanda avec inondations, coulées de boue et glissements de terrain. Plusieurs centaines de personnes ont d'ailleurs perdu la vie dans ces deux pays.

Plus près de chez nous, la région d’Émilie-Romagne, en Italie, a également été touchée par de fortes pluies il y a une semaine. Après une longue période de sécheresse, il est tombé en 48 heures l’équivalent de la moitié des précipitations d’un mois de mai. Des centaines de personnes avaient dû être évacuées et deux d'entre elles ont perdu la vie.

Le signe évident du réchauffement climatique

De tels phénomènes climatiques extrêmes sont plus durables, plus fréquents et plus intenses qu'il y a 10 ou 20 ans. Et selon Pascal Mormal, météorologue à l'IRM, ce sont clairement les signes du réchauffement climatique. "De manière générale, un événement ponctuel peut tout à fait être lié au climat régional. On ne peut pas directement y voir l'influence du réchauffement climatique. Mais ici, ce qu'on constate depuis quelques années, c'est vraiment très impressionnant depuis 2015 à l'échelle du globe, c'est l'intensification, la fréquence et la durée des phénomènes extrêmes. Tous ces phénomènes ont tendance à devenir de plus en plus intenses depuis quelques années. Et là, on peut clairement y voir la signature du réchauffement climatique", souligne-t-il. 

Jusque dans les années 80, les vagues de froid et de chaleur alternaient plus ou moins tous les trois ou quatre ans. Ce n'est aujourd'hui plus le cas : "Depuis une trentaine d'années, on a observé que deux vagues de froid : en décembre 1996 et en février 2012. On n'en a connu que deux depuis 30 ans, et 21 vagues de chaleur en parallèle. On voit que le phénomène s'est considérablement emballé... Et encore plus depuis 2015, car 2015, toutes les années, exception faite de 2021, ont connu au moins une vague de chaleur", poursuit Pascal Mormal. 

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Commentaires

3 commentaires

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  • C'est faux et même le Giec l'affirme.

    Eros
     Répondre
  • Pourquoi j’ai comme l’impression que le ’réchauffement climatique’ est responsable de tout ce qui ne va plus en ce bas monde ... ou comment influencer la réflexion de Monsieur tout le monde... Les saints de glace vous connaissez ?

    Chantal Verbeck
     Répondre
  • N importe quoi débile....

    Mikael Desxt
     Répondre