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Stéphane Daussaint, responsable de la CSC-Transcom secteur poste, était l’invité de Bel RTL matin. Au micro d’Antonio Solimando, il a commenté la situation au sein de bpost. Les dirigeants de l’entreprise publique autonome vont être auditionnés aujourd’hui par les députés à la Chambre pour s’expliquer sur les différentes polémiques.
Concernant cette audition, le responsable syndical dit faire confiance à la présidente du conseil d’administration "pour faire la clarté et ramener la sérénité chez un des plus gros employeurs du pays". Il rappelle que bpost, c’est 25.000 travailleurs.
Un des faits reprochés, c’est la surfacturation de services à l’état et donc sur le dos du contribuable. Pour Stéphane Daussaint, c’est révélateur de cette entreprise censée être publique mais autonome : "Je pense que ça vient d’erreurs de casting. Il y a cinq ans je réclamais déjà la commission : Donnez-nous un vrai patron, un capitaine d’entreprise qui développe des activités en Belgique. On voit qu’on a eu surtout des financiers qui cherchaient le profit à tout prix".
Concernant les millions d’euros versés au cabinet McKinsey sans appel d’offres, le syndicaliste a-t-il été surpris de l’apprendre dans la presse ? "En 2022, la CSC intervenait déjà en commission paritaire par rapport à 35 personnes qui étaient sous les ordres direct du CEO de l’époque et étrangement le lendemain, ils ont disparu de l’organigramme et j’attends toujours la réponse à mes questions. Donc, oui nous avions déjà mis en évidence la présence omnipotente de consultants au sein de l’entreprise", souligne Stéphane Daussaint.
Pourquoi cela n’a-t-il pas fait scandale à l’époque ? "Peut-être parce que le management de l'époque a mis le couvercle sur la casserole".