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Polémique en Basse-meuse autour d'une oie morte décapitée en pleine rue : "Elles sont déjà tuées avant... qu'on ne les arrange"

C'est une tradition locale, mais qui, aujourd'hui fait débat. Des oies, déjà mortes, sont décapitées, et ensuite frappées avec un bâton, lors de fêtes dans plusieurs villages de la région de la Basse Meuse. Une pratique dénoncée par Gaïa, l'association du bien-être animal. Mais, comme souvent, les habitants restent attachés à leur folklore.

Leurs parents y ont participé. Leurs grands-parents aussi. C'est une tradition ancestrale, qui dure depuis une dizaine d'années. Le principe : placer une oie, déjà morte, dans un panier, dont on laisse pendre le cou. L'oie est ensuite maintenue en l'air tandis que les volontaires du village la frappent, à tour de rôle, à l'aide d'un sabre. Le tout, est effectué les yeux bandés. L'objectif est de réussir à décapiter l'animal. Le vainqueur remporte le cadavre, qui sera cuisiné par la suite. 

Une coutume, que les habitants de la Basse-Meuse, comme Alain défendent fermement : "Moi personnellement ça ne me dérange pas. Quand la bête a été tuée correctement, avant qu'on s'excite dessus, ça ne me pose pas de problème". Même son de cloche du côté d'Alexis : "Il faut quand même qu'on les tue de toute façon. Elles sont déjà tuées avant qu'on ne les arrange."

Un folklore, que fustige l'association belge du droit des animaux. GAIA dénonce une pratique moyenâgeuse, loin des mœurs actuelles : "Tuer un animal simplement pour le réduire en objet de divertissement, c'est quand même pas le reflet de respect envers l'animal. Que l'animal soit vivant ou mort, il faut quand même un peu de respect.", déclare Michel Vandenbosch, le président de l'ASBL GAIA. 

GAIA demande davantage de créativité dans les communes, qui pratiquent toujours ce rendez-vous. La ministre du bien-être animal Céline Tellier emboîte également le pas, même si la tradition tend aujourd'hui à disparaître. 

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Commentaires

1 commentaire

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  • Le groupe GAYA ferait mille fois mieux de s'occuper d'humains plutôt que d'animaux, ce groupe serait peut être plus crédible quant a leurs actions, ensuite l'oie dont il est question est déjà morte autrement il serait nettement plus difficile de devoir la maintenir tête en bas dans un entonnoir et qui plus est l'animal n'es absolument pas maltraité !

    Charles Poulain
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