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En Wallonie, c'est une dizaine de restaurants qui proposent des aliments locaux issus du circuit court. En plus d'être respectueuse de la planète, ce type de cuisine permet de découvrir des produits issus de chez nous et pas forcément connus.
Fermier-restaurateur ou restaurateur-fermier. Deux métiers qui, à première vue, diffèrent en tout point. Arthur Lhoist, fondateur et gérant du restaurant Tero à Bierges, a trouvé le moyen de faire coexister ces deux professions dans son établissement.
Propriétaire d'une ferme et d'un restaurant, Arthur Lhoist propose à ses clients des plats cuisinés à partir d'ingrédients qu'il a fait pousser dans une ferme non loin. Autre caractéristique de son restaurant : proposer des prix abordables. "C'est ce qu'on a toujours voulu défendre depuis le premier jour. Rendre cette cuisine un peu plus accessible" explique-t-il.
Cependant, être détenteur de sa propre ferme quand on est restaurateur, ou l'inverse, demande une certaine habilité à se diversifier. "Si on a son restaurant à la ferme, il faut être sacrément fort pour pouvoir livrer tous les jours en quantité et en qualité" explique Marianne Streel, présidente de la Fédération Wallonne de l'Agriculture.
Avec un concept respectueux de la planète et l'envie de faire découvrir des produits bien de chez nous, il y a fort à parier que le circuit court gagnera, à l'avenir, de plus en plus de restaurants.