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Selon Le Soir, la ministre de l’Enseignement supérieur Valérie Glatigny (MR) porte une réforme des rythmes qui pourrait changer la vie académique. Les universités et hautes écoles pourraient avoir un nouveau calendrier afin de permettre aux étudiants de se reposer en été et pour les fêtes de fin d'année. Les sessions d’examens pourraient être déplacées. Les blocus à Noël et d'été pourraient bientôt être de l'histoire ancienne.
Selon la ministre, cela permettra d'"améliorer la qualité des apprentissages, créer des bulles de bien-être afin de favoriser la réussite des étudiants tout en préservant le même volume d’apprentissages." La proposition de réforme est à l’étude actuellement, elle entrerait en vigueur, "au mieux, en 2025-2026".
Pour Alex, étudiant en sport rencontré ce mercredi matin devant l'Université libre de Bruxelles, "c'est une bonne chose pour passer du temps en famille. Ça serait plus agréable qu'un blocus pendant Noël, où ne peut qu'étudier, et moins passer de temps avec sa famille."
Les périodes de l'année académique
Si cette réforme est mise en application, l'année sera divisée en plusieurs périodes. La première, celle marquée par la rentrée académique, comptera 19 semaines. 12 semaines seront destinées "aux apprentissages". Le reste du temps sera consacré à la "remédiation, l'étude et l'évaluation".
Pour les congés d’automne, certaines activités d’apprentissages pourraient être mises en pause. Ensuite, une période de blocus et d'évaluations pourraient avoir lieu avant les vacances d'hiver.
En janvier, une période de 20 semaines débuterait avec 12 semaines consacrées aux apprentissages. Une suspension des cours pourrait être instaurée durant les congés de détente (Carnaval).
Pour les étudiants en situation d'échec qui doivent repasser des examens, la deuxième session aurait lieu avant le mois de juillet. Les examens et délibérations devraient être clôturés avant mi-juillet.
De mon temps on avait 30 semaines de cours. Maintenant plus que 24 ! Super !
Maxime Brunet