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Préparez-vous à patienter dans les salles d'embarquement si vous prenez l'avion cet été. Les retards sont chaque année plus importants. Ils ont doublé l'an dernier par rapport à 2017: 19 minutes de retard par vol en moyenne.
L'une des raisons, c'est que le ciel européen est vraiment très chargé. "C'est la rançon du succès: les gens voyagent de plus en plus souvent. On aura un été compliqué cette année, mais ce ne sera pas plus dramatique que l'année dernière, qui a été particulièrement mauvaise", nous a expliqué André Clodong, consultant en aéronautique. La situation est étonnante, "car chaque année, la capacité du réseau grandit". On peut jouer sur l'espace entre les avions et la vitesse, mais cela a ses limites.
Un autre expert, en sécurité aérienne cette-fois, nous détaille une autre conséquence de ce ciel surchargé. "En valeur absolue, il y a une augmentation de l'émission des gaz à effet de serre, mais il y a un effet rebond du fait de la saturation, qui va produire des augmentations de distance parcourue par les avions et de temps de vol", selon Waldo Cerdan.
Les autres causes des retards sont liées à la météo et aux grèves.