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Après 1.000 km de parcours, un tram doit passer par le dépôt de lavage, direction l’aspirateur. Une machine de 10 mètres de haut qui s’appose comme une ventouse. Première précaution: ouvrir une des portes pour créer un appel d’air.
"C’est un peu comme les aliments qu’on met sous vide. Si on reste dedans, c’est un peu dangereux pour nous. Les carreaux risquent d’exploser car c’est puissant", explique Frédéric Van Den Boch, un agent de maintenance.
"Éliminer toutes les particules"
D’ailleurs, les lunettes de sécurité et de protection sont obligatoires. Tout y passe, poussières, mouchoirs ou cannettes. Et pour une aspiration optimale, les plus petites particules sont chassées à l’air comprimé.
"Le gros avantage est d’éliminer toutes les particules. Ce qu’on ne peut pas faire simplement en brossant", ajoute Philippe Bagare, le chef d’entretien du dépôt.
Dans les coulisses du dépôt de Haren, en région bruxelloise, le lavage entier du tram durera une heure avant de reprendre la route.