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Des réfugiés ukrainiens sont arrivés ce matin à Rocourt transportés par des Belges

Une quinzaine de réfugiés est arrivée d'Ukraine à 5h ce lundi matin à Rocourt. Après 18 heures de route, ces familles ont partagé un petit déjeuner au centre culturel ukrainien de Liège. À l'origine de ce déplacement, une initiative privée entreprise par des particuliers, comme Danielle le confie à notre journaliste Vincent Jamoulle: "On est parti samedi matin vers 4h, direction la Pologne. On a livré du matériel médical, de la nourriture, des vêtements qu'on avait réunis à l'avance via les réseaux sociaux (...) On voulait faire quelque chose de nous-mêmes. Voir des gens souffrir, c'est dur. On a voulu donner de notre personne."

Ce contingent de 8 voitures formé par des particuliers belges a pris en charge des réfugiés à la frontière polonaise. Sur place, ces Belges se sont rendus dans un centre de réfugiés, où ils ont entamé les formalités pour transporter ces familles dans le besoin et les mettre à l'abri. "Nous sommes rentrés dans un énorme hangar où se trouvaient des milliers de personnes, mais dans lequel il régnait un silence... C'était très étrange qu'avec autant de personnes, il n'y ait pas un bruit. Même les enfants étaient silencieux", décrit Daniel.

Fuir les bombardements russes

Après avoir rempli des formalités et contacté les membres de leur famille restés au pays, ces Ukrainiens ont décidé de prendre le chemin de la Belgique pour fuir les bombardements russes. Après 18 heures de route, ces familles se sont retrouvées en Belgique pour un séjour qu'elles espèrent toutes "court". Après avoir mangé un petit déjeuner ensemble, elles prendront des destinations différentes dont notamment Bruxelles et Lille, là où elles ont des possibilités d'hébergement.

Karina est arrivée avec ses enfants de 7 ans et 2 ans. Son époux les a déposés à 7 kilomètres de la frontière polonaise, ne pouvant pas aller plus loin dans le pays. La jeune mère a dû marcher 7 kilomètres en portant son jeune enfant dans ses bras et en tenant son fils de 7 ans par la main. Un périple éprouvant.  

Diana, 17 ans, effectue le voyage avec sa maman et ses deux soeurs. Elle vient de la ville d'Irpin. Pour cette jeune femme qui n'a jamais quitté l'Ukraine, l'inquiétude est vive. Et de décrire: "Mon père est resté là-bas avec ma grand-mère et j'ai très peur pour lui. Je veux rentrer le plus vite possible en Ukraine".

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