La météo ensoleillée du jour vous incitera peut être à partir à la découverte d'un parc animalier. Des lieux où les naissances sont nombreuses : il y a quelques jours, 5 petits louveteaux ont vu le jour aux Grottes en Han. En effet, chez nous, les parcs jouent un rôle essentiel dans la préservation de certaines espèces. Avec l'espoir aussi de les réintroduire dans leur milieu naturel.
Dans ce parc animalier, les naissances ne sont pas rares : c'est même l'un de leur objectif. Ici, il est essentiel de préserver les espèces ainsi que de les réintroduire dans leur milieu naturel. Tous les parcs animaliers adhèrent à ce concept et collaborent au niveau européen via un large programme d'échange.
"On travaille avec beaucoup de parcs en France, en Allemagne ou avec les pays de l'Est. Ce sont des espèces qui font partie d'un programme d'élevage et c'est le coordinateur qui gère les flux entre les différents parcs", explique Nathalie Pochet, gérante du parc animalier de Bouillon.
C'est notamment le cas de deux lions, récemment arrivés dans le parc animalier de Bouillon. L'EAZA, l'association européenne des zoos et aquariums gère et organise les transferts vers les lieux de réinsertions. Le but : éviter les consanguinités des espèces au sein d'un même parc.
"Il y a tout un travail de génétique : il faut que tous les individus captifs soient génétiquement compatibles. Il faut choisir les meilleures lignées pour donner un maximum de chance aux animaux lorsqu'ils sont réintroduits dans la nature", note Etienne Brunelle, responsable animalier au domaine des Grottes de Han.
Ces programmes ont déjà prouvé leur efficacité : les bisons ne sont plus en voie d'extinction, tout comme les chevaux de Przewalski, une espèce préhistorique.
