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On le constate depuis le début du conflit: l’opinion publique qui se mobilise pour faire des dons, ou pour qu’on puisse accueillir ces réfugiés dans notre pays, l’intégration des premiers enfants ukrainiens qui arrivent dans les classes des enfants, etc.
Deux tiers des Belges favorables à l’octroi d’un statut de réfugié, c’est particulièrement élevé, si on compare ce résultat à d’autres questions liées à la migration, posées ces dernières années dans le Grand Baromètre.
Début 2016, par exemple, les deux tiers des Belges pensaient qu’on accueillait…trop de demandeurs d’asile dans notre pays. Une écrasante majorité (81%), pensait que l’accueil de réfugiés posait un problème pour notre mode de vie.
A l’époque, ce sont les réfugiés des conflits syriens, irakiens et afghans, que l’on accueillait. Pas les Ukrainiens. La comparaison est délicate, parce qu’il est toujours difficile d’interpréter des réponses à des questions différentes. Mais cette comparaison donne une idée du contexte, et de l’ambiance, parfois des aprioris, très différents, que suscitent les vagues de migrations chez les Belges.
Sondage mené auprès de 2614 personnes, échantillon représentatif de la population, entre le 15 et le 22 mars. Marge d’erreur maximale comprise entre 3,1 et 4%, selon les régions.
