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Le 11 octobre 2013 à Chapelle-Lez-Herlaimont, un conflit violent éclate entre deux clans. L’une des familles impliquées est celle d’une policière de la zone de Mariemont, cette dernière est présente au moment des faits.
En plein cœur de l’esclandre musclé, l’un des membres de la famille de l’agent, porteur d’un revolver, tire à l’intérieur de la maison de la famille rivale via une vitre brisée durant les faits.
Lors du premier jugement, le Tribunal correctionnel note ceci concernant la policière : "Elle s’est rendue sur place et, même si elle semble s’être spécialement préoccupée de protéger son père, elle n’a pris, malgré sa qualité de policière et ses obligations légales, aucune mesure pour éviter cette expédition ou empêcher / dissuader ses membres d’y participer. Au contraire, elle était accompagnée par son compagnon qui a directement porté des coups."
Lors du premier jugement les magistrats ont cependant tenu compte de l’aspect passif du comportement de la policière et lui ont octroyé une suspension du prononcé.
Henri Laquay, avocat spécialiste en droit pénal reconnu par le Conseil de l’ordre, précise cette notion: "Tout en estimant que les faits qui vous sont imputés sont établis, le juge peut décider de ne pas prononcer de condamnation pendant une période déterminée (de 1 à 5 ans) qui est un délai d’épreuve. Vous pourrez en bénéficier notamment si vous n’avez pas été antérieurement condamné a une peine de plus de 6 mois d'emprisonnement."
A l’heure actuelle la policière est toujours active au service Intervention de la zone de Mariemont.