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législatives: LFI propose aux écologistes et aux communistes de former une coalition

Les Insoumis proposent aux écologistes et aux communistes de former une coalition pour les législatives, dont la base serait "un programme commun partagé" établi "à partir de" celui de Jean-Luc Mélenchon, dans deux lettres rendues publiques vendredi.

Les Insoumis, qui n'ont pas adressé leur courrier au Parti socialiste, proposent à leurs concurrents de gauche de rejoindre un label commun, celui de l'Union populaire, afin de construire "une majorité politique à l’Assemblée nationale", écrivent le député Adrien Quatennens, coordinateur de La France insoumise, et Mathilde Panot, présidente du groupe LFI à l’Assemblée Nationale.

Forts des 22% des voix obtenus par leur candidat Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle, ils estiment que la base de cette majorité "doit être un programme commun partagé. Il serait établi à partir de celui qui a recueilli le plus de votes à l'élection présidentielle : +L’avenir en commun+, chacun conservant son propre programme par ailleurs. Mais dans l’action législative, il servira de référence pour les votes à formuler".

"Cette nouvelle étape sera évidemment une coalition de partis et mouvement mais aussi de personnalités et figures associatives et syndicales", poursuivent les signataires, qui comptent aussi Aurélie Trouvé, présidente du Parlement de l’Union Populaire, et Manuel Bompard, président de la délégation LFI au Parlement européen.

"Ils se réuniront dans un nouveau parlement, à l’image du parlement de l’Union populaire, reconstitué en vue de cette élection. Evidemment, chacun restera libre de son expression, de son organisation et de ses choix", assurent-ils, "mais tous s’engageront à former un intergroupe à l’Assemblée nationale pour soutenir le gouvernement de notre majorité ou pour s’opposer sans faille ni compromis au pouvoir qui serait là".

Ils proposent aux écologistes et aux communistes de les rencontrer pour discuter notamment "de la constitution d’un nouveau Parlement, à l'image du Parlement de l’Union populaire", et "de l’attribution du label commun pour des candidatures aux élections législatives".

Pour eux, "la base de répartition pourrait être celle établie par les électeurs au premier tour de l'élection présidentielle, dans l’application du principe proportionnel commun à nos programmes respectifs".

Mais les Insoumis soulignent que "nos relations ont été lourdement dégradées pendant cette campagne", après les "accusations souvent blessantes et (les)appréciations selon lesquelles existeraient entre nous des difficultés insurmontables".

"Dès lors, un arrangement de dernière minute pour de simples soucis de sauvetage électoral d’organisations serait incompris", argumentent-ils, réclamant que les écologistes et les communistes s'engagent "à cesser les attaques" et à "s'en expliquer devant les électeurs".

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