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"Attention séducteur!": voici les gestes barrières à adopter face à l'espèce invasive du raton laveur en Wallonie

Les yeux cernés de noir et le pelage touffu, il est un invité surprise de plus en plus envahissant dans le sud de la Belgique, depuis son arrivée dans nos contrées au cours des années 1980. Bien que d'apparence sympathique, le raton laveur - puisqu'il s'agit de lui - entraîne toutefois d'importantes nuisances invitant à adopter certains gestes barrières.

La population de ratons laveurs est estimée aux alentours de 60 à 70.000 individus, avec des concentrations en Gaume et près de Saint-Hubert, avance Etienne Branquart, membre de la cellule du SPW spécialisée dans les espèces invasives. Cette dernière a récemment publié un dépliant spécifiant les réflexes à adopter pour éviter que ces animaux ne deviennent des compagnons gênants.  

"Attention séducteur!", met en garde la publication au sujet de ce mammifère exotique reconnaissable à son masque facial et aux anneaux noirs de sa queue, car il "quémande de la nourriture en misant sur son charme et son agilité". "Une fois habitué à la présence de l'homme, le carnivore devient de plus en plus téméraire et n'hésite pas à entrer par les chatières ou tout autre accès". Fouillant alors la maison et ses alentours, il peut causer d'importantes nuisances, blesser les animaux domestiques et transmettre des maladies, signale le SPW.  

Pour s'en prémunir, le service public recommande entre autres de ne pas laisser traîner de nourriture dans les jardins et d'enfermer les poules la nuit, d'empêcher l'accès aux poubelles, de bloquer les chatières et de limiter les ouvertures de fenêtres. Mais, surtout, de ne jamais toucher ni tenter d'apprivoiser les ratons laveurs.  

"On voit de plus en plus de personnes nous appeler désespérées à cause des nuisances", alors que l'animal, très gourmand et malin, est capable de se glisser dans les poulaillers, pointe M. Branquart. "Certaines personnes nourrissent volontairement ou non les ratons valeurs, soit avec des gamelles pour les observer, soit en alimentant les chats et en laissant de la nourriture dehors la nuit", décrit-il. "La première chose à faire est donc de s'assurer qu'il n'y a pas de nourriture accessible", martèle-t-il.

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Commentaires

3 commentaires

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  • J'ai commencé à en voir en Forêt Domaniale de Saint Gobain Aisne France dans les années 1970. D'aprés les renseignements ils provenaient de la base Américaine de Laon /Couvron. Si en Belgique ils sont "dociles" ils n'hésitaient pas à tenir tête aux chiens , et leurs agressivités ...Mais c'était en 1976 ??? IL en a coulé de l'eau depuis

    Jean CARLIER
  • Présence du raton laveur aussi dans la forêt de Seraing

    José Docquier
     Répondre
  • Pourquoi ne pas le chasser, au moins pour réguler, voire réduire sa population..? Cet animal "importé" n'a rien à faire ici chez nous, sinon apporter des paquets de nuissances et déséquilibrer ou détruire l'écosystème local..!

    Gérard G
     Répondre