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Peine de travail pour un agriculteur qui sabotait les concours de chant de coqs

Un éleveur de 70 ans de Kortessem a été condamné mercredi à une peine de 80 heures de travail par le tribunal correctionnel de Tongres pour avoir systématiquement perturbé les concours de chant de coqs organisés par ses voisins qui tiennent un café.

Une querelle de voisinage oppose le septuagénaire aux exploitants dudit café depuis 2014 et ce n'est pas la première que les protagonistes du conflit se retrouvent devant la justice.

Le débit de boissons organise chaque dimanche depuis plusieurs années des concours de chants de coqs rassemblant parfois plus d'une centaine de gallinacés et ce au grand dam de l'agriculteur dont la famille ne vient plus lui rendre visite en raison du bruit, selon ses dires.

Le prévenu a donc décidé de saboter les compétitions après la reprise post-covid des concours en ayant recours à divers stratagèmes plus ou moins bruyants comme l'usage d'un canon à air comprimé. La police a par ailleurs été amenée à intervenir à plusieurs reprises.

"Alors qu'il dispose de tous les permis, les autres ont construit des structures sur plus de vingt mètres sur un terrain adjacent pour organiser les concours. Ces compétitions s'accompagnent également de paris. C'est une violation de la loi sur les jeux de hasard", a pointé la défense du prévenu.

Le tribunal a toutefois reconnu la volonté délibérée dans le chef de l'irascible retraité de vouloir perturber les activités de ses voisins qui réclamaient 2.500 euros de dommages et intérêts. Dans l'impossibilité de prouver leur préjudice, ils devront se contenter d'une indemnité de 300 euros.

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