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Alors que la consigne sur les canettes deviendra réalité aux Pays-Bas dès le 1er avril, Les Engagés - qui défendent le système depuis une dizaine d'années - lancent ce mercredi une pétition afin de mettre en place "une vraie consigne sur le modèle de ce qui existe déjà dans une dizaine de pays européens".
"En Wallonie, on constate que la majorité avance à reculons. Elle lance une enquête de faisabilité mais, sous la pression des opposants au système, rien ne se concrétise", a pointé le chef de file des centristes au parlement régional, François Desquesnes. "On reste à quai alors que nos voisins avancent. Nous avons donc décidé de passer à un autre mode de communication pour donner un signal clair aux autorités: il faut changer le système et donner de la valeur à ces canettes."
Dans leur pétition, Les Engagés développent ainsi dix raisons "pour convaincre les gouvernements wallon et bruxellois et leurs ministres Ecolo en charge de l'Environnement" qu'il est temps de rendre la consigne opérationnelle.
Première d'entre elles: l'appui de la population. Selon un sondage de TestAchats, 74% des Belges sont en effet en faveur de la consigne. Une centaine de communes wallonnes ont également choisi de rejoindre l'Alliance pour la Consigne et plus de 110 bourgmestres ont répondu positivement à l'appel pour la mise en place d'une consigne.
"Cette démarche est identique en Flandre où 2/3 des communes flamandes ont rejoint la statiegeldalliantie", poursuivent les Engagés en s'appuyant également sur les expériences étrangères, aux Pays-Bas mais aussi en Allemagne, en Estonie, au Danemark ou encore en Suède.
Bref, pour le parti, "inutile d'encore perdre du temps en études. Il faut transposer le modèle qui fonctionne aux Pays-Bas et fixer un calendrier précis pour donner un cadre clair aux acteurs économiques afin qu'ils s'y préparent dans de bonnes conditions."