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Sans "bouwshift" ou arrêt de l'artificialisation des sols, la Flandre perdra d'ici 2050 plus de 40.000 ha d'espaces ouverts, comme des milieux naturels et agricoles, selon les calculs de l'Institut flamand pour la recherche technologique (Vito) et de la haute-école HOGENT.
"Une plus grande protection des espaces agricoles et naturels est nécessaire", résume l'étude menée.
Le gouvernement flamand s'est accordé fin février sur un "bouwshift", aussi connu sous le nom de "betonstop", qui prévoit l'arrêt de l'artificialisation des terres à partir de 2040 alors qu'à l'heure actuelle, 5 hectares d'espace public disparaissent encore quotidiennement au nord du pays. Les propriétaires de terrain seront le cas échéant indemnisés pour les pertes subies.
Les chercheurs suggèrent dans leur étude une série d'options politiques, comme une limitation des possibilités d'extension des bâtiments situés dans des zones dans lesquelles ils ne devraient en principe pas se situer, selon le plan d'aménagement du territoire. Il est également proposé de convertir des terrains en zones agricoles ou la reconversion d'une partie des zones bâties ou industrielles.