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La Bourse de Paris a terminé quasi stable (+0,08%) lundi, sans catalyseur après le discours du président de la Réserve fédérale américaine (Fed) qui n'a révélé aucune nouveauté vendredi.
L'indice vedette CAC 40 a pris 5,38 points à 6.687,30 points. Vendredi, la cote avait progressé de 0,24%.
"Le marché est très calme", constate auprès de l'AFP Thierry Claudé, gérant de portefeuille chez Kiplink Finance.
L'absence du marché londonien, fermé en raison d'un jour férié, n'a pas aidé à trouver une dynamique.
"On était suspendu à d'éventuelles annonces vendredi lors du symposium de Jackson Hole, mais il n'en est rien", poursuit l'analyste.
Jerome Powell, le patron de la Fed, est resté vague vendredi sur les prochaines étapes de la normalisation de la politique monétaire de l'institution américaine.
La diminution des achats mensuels d'actifs de la Fed pourrait avoir lieu cette année à la condition que l'activité économique américaine continue de s'améliorer et que les progrès vers le plein emploi se poursuivent.
"Aucun calendrier n'a été annoncé", alors que les investisseurs n'attendaient que cela, résume M. Claudé, "donc le marché se cherche" ce lundi.
Les annonces du ministre de l'Economie Bruno Le Maire n'ont pas non plus réussi à créer un mouvement sur les marchés boursiers. Le fonds de solidarité sera supprimé définitivement à la fin de du mois de septembre.
Du côté des indicateurs, l'inflation en Allemagne a atteint 3,9% en août, sur un an, en légère accélération par rapport à juillet et les promesses de ventes de logements ont continué de reculer en juillet aux Etats-Unis.
"On se demande ce qui va permettre aux marchés de poursuivre leur tendance haussière", s'interroge M. Claudé, qui n'anticipe pas de mouvement notoire avant la publication des chiffres du chômage aux Etats-Unis jeudi.
