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Corruption présumée au parlement européen: Eva Kaili en aveux, Marc Tarabella à nouveau cité dans l'affaire

L'enquête se poursuit dans le scandale de corruption au sein du Parlement européen. L'ancienne vice-présidente Eva Kaili aurait fait des aveux tandis que le socialiste belge Marc Tarabella serait à nouveau cité dans cette affaire.

À chaque jour ses révélations dans l'affaire de corruption présumée au parlement européen. Cette fois, elles concernent la figure centrale de ce scandale : l'eurodéputée grecque Eva Kaili qui est partiellement passée aux aveux.

Elle a finalement avoué avoir donné pour consigne à son père de dissimuler une grosse partie de l'argent liquide qui se trouvait chez elle. Son père avait été interpellé le jour de la vaste opération anti-corruption alors qu'il se réfugiait au Sofitel de Bruxelles à Etterbeek avec une valise contenant 750.000 euros. 

Eva Kaili a reconnu l'activité de son compagnon Francesco Giorgi qui a avoué lui-même être le gérant de l'argent liquide au sein d'une organisation criminelle présumée financée par le Qatar et le Maroc et qui aurait tenté d'infiltrer le Parlement européen. L'ancienne vice-présidente du Parlement européen dit avoir vu de l'argent passer par leur appartement : 150.000 euros ont d'ailleurs été retrouvés chez eux.

L'homme considéré comme le chef de cette organisation qui mêle argent du Qatar et du Maroc pour influencer l'Union européenne est Pier Antonio Panzeri. 600.000 euros euros ont été découverts chez lui.

Et tout comme Francesco Giorgi, Antonio Panzeri dénonce Marc Tarabella. Il l'accuse d'avoir reçu des cadeaux du Qatar. Cette nouvelle accusation est réfutée par l'avocat de l'eurodéputé wallon. Depuis le début de l'affaire, le socialiste maintient sa position : il n'a reçu aucun cadeau et aucune somme d'argent de qui que ce soit. Pour rappel, une perquisition avait été ordonné à son domicile d'Anthisnes le 10 décembre dernier.

Enfin, un nouveau nom et une autre institution européenne font leur apparition dans cette affaire : Dimitris Avramopoulos et la Commission européenne. L'ancien commissaire européen à la migration aurait perçu un salaire de la part de l'ONG Fight Impunity, créée par Pier Antonio Panzeri : 60.000 euros entre 2021 et 2022. Il a démissionné du conseil consultatif de l'ONG après avoir pris connaissance de cette affaire de corruption. 

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