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Sous la chaleur, une foule insouciante de touristes et de Parisiens mêlés s'est massée vendredi pour admirer le feu d'artifice du 14-Juillet tiré de la Tour Eiffel, à distance des violences urbaines du début de l'été et à un an des Jeux olympiques.
Dans la capitale et ses départements limitrophes, environ 10.000 policiers et gendarmes étaient déployés pour un 14-Juillet sous surveillance renforcée. Le ministre français de l'Intérieur Gérald Darmanin a renouvelé le dispositif déployé lors des violences urbaines consécutives à la mort de Nahel, 17 ans, tué par le tir d'un policier lors d'un contrôle routier à Nanterre le 27 juin.
Plusieurs communes ont décidé de renoncer à leur feu d'artifice, notamment en Île-de-France et dans le Nord. Mais à Paris, la mairie a maintenu la fête autour de l'iconique monument. La maire Anne Hidalgo a souligné auprès de l'AFP l'importance "de ces moments de rassemblement en famille ou entre amis", ajoutant qu'il en allait de "l'image de la France dans le monde à un an des Jeux".
Sollicitées par l'AFP, ni la mairie ni la préfecture de police n'ont communiqué de jauge sur la fréquentation de l'esplanade avant le spectacle pyrotechnique. En 2022, quelque 70.000 personnes avaient été acceptées sur le site, et de nombreux recalés s'étaient plaints d'une logistique défaillante.