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Intervention dans un stade, otages, gestion de foule: comment les forces spéciales françaises se préparent aux Jeux olympiques

Le 26 juillet prochain, le monde entier aura les yeux rivés sur Paris, où se tiendra la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques. Un défi à la fois logistique et sécuritaire, alors que plane à nouveau la menace d'une attaque terroriste sur un tel événement de masse. Pour les membres des forces de l'ordre françaises, l'heure est donc à la préparation. Des exercices se multiplient, un petit peu partout dans le pays, pour se préparer à intervenir en cas d'urgence.

Ce fut par exemple le cas à Rodez, dans un stade. Des Lycéens ont accepté de jouer le rôle des victimes, certains simulant une panique lorsque des tireurs rentrent dans l'enceinte et tirent sur le public. Les forces de l'ordre sont alors déployées et doivent trouver un moyen de mettre un terme à l'attaque. "Nos gendarmes découvrent le scénario en direct, ce qui donne une crédibilité à l'action", raconte le Colonel Frédéric Bracher, Commandant de groupement de gendarmerie de l'Aveyron. "Si on les briefaient à l'avance, il n'y aurait aucun intérêt à mener ce genre d'exercices". Pompiers et membres des secours sont aussi concernés, en se préparant à des interventions urgentes sur des blessures particulières, notamment par balles.

Le RAID, l'une des forces d'intervention de la police française, se prépare aussi à agir aux côtés de la police, en menant des exercices communs. "On est dans la suite des attentats de 2015", nous détaille le Commandant Pierre, Adjoint au Chef de la section d'appui opérationnel du Raid. "Ce sont des formations mises en place très rapidement par la police nationale et dans lesquelles le Raid est venu s'intégrer naturellement pour faire son travail". Le dispositif de sécurité est l'un des plus importants de l'histoire en France. 

Le 26 juillet, ce sont 45.000 policiers et gendarmes qui seront déployés pour sécuriser la cérémonie d'ouverture. 35.000 membres des forces de l'ordre seront sur le terrain au quotidien pendant les 2 semaines de compétition. 

 

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