Partager:
L'étude de huissiers liégeois InterVentus confirme mercredi à l'agence de presse Belga avoir mandaté un avocat pour l'introduction d'une plainte auprès d'un juge d'instruction suite à une action réalisée par le Setca devant ses locaux le 6 juillet dernier. Selon l'étude, les manifestants auraient jeté un fumigène dans le sas d'entrée, causant un choc auprès d'une partie de son personnel.
"Le Setca a jeté un fumigène dans le sas de l'étude au moment où une employée d'InterVentus entrait dans le bâtiment manquant de toucher notre employée. Cela aurait pu avoir des conséquences graves pour notre collaboratrice", avait communiqué l'étude à la suite des événements.
"L'employée est tellement choquée qu'elle ne se souvient plus de tout", ajoute mercredi Philippe Hoge, huissier de justice. "Nous ne pouvons pas ne pas déposer plainte, ce serait un très mauvais signal vis-à-vis de nos collaborateurs", estime-t-il encore.
InterVentus précise également que l'alarme incendie s'est enclenchée à la suite de cet acte qu'elle considère comme dangereux. "Un associé s'est présenté à l'entrée à l'invitation des délégués syndicaux. Devant la foule, dont certains manifestaient une certaine agressivité, celui-ci a renoncé", a encore indiqué l'étude qui précise aussi qu'aucun garde ne s'est présenté au moment des faits, au contraire de ce qu'affirmait le syndicat: "Nous n'employons personne pour cette fonction", conclut InterVentus.
Du côté du Setca, on s'étonne de ces propos. Le premier secrétaire Patrick Masson maintient qu'aucun fumigène n'a été lancé à l'intérieur du bâtiment: "Deux fumigènes ont été allumés, peut-être trois, mais rien n'a été jeté à l'intérieur. Par contre, la porte d'entrée a un moment été ouverte et c'est vrai que de la fumée est entrée dans le sas, mais cela s'est arrêté là, ce n'est pas suite à un fumigène jeté à l'intérieur", répond mercredi le représentant syndical.