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La chaîne d'information CNEWS était à Charleroi au sujet de la polémique autour du décret EVRAS (les cours d’éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle). Seulement voilà, au moment où le journaliste sur place tend son micro, le bourgmestre carolo refuse tout bonnement de répondre.
Paul Magnette s'est montré inflexible. "C'est une position de principe", l'entend-on dire à un journaliste de CNEWS qui tente de l'interviewer. "Je ne vous réponds pas, vous êtes une chaîne d'extrême droite et en partie responsable de ce qu'il se passe", dit le socialiste au même journaliste. Il insiste et expose son point de vue: "Votre chaîne a été condamnée pour incitation à la haine et à la violence. Nous, ce qu’on vit ici, c’est exactement ça. Des médias comme vous diffusent des fake news et font que des gens pensent qu’il n’y a que la violence comme solution." Son interlocuteur tente de réagir, mais le Carolo reste sur ses positions et s'en va.
Sur le plateau de Pascal Praud, la réaction du Belge n'a visiblement pas beaucoup plu. "Ce monsieur est plein d’intelligence, de tolérance et de nuance. C’est un homme remarquable", a réagi le Français sur un ton ironique.
Une séquence dédiée à Paul Magnette dont les journalistes sur le plateau ne connaissent vraisemblablement pas l'étiquette politique puisqu'ils s'interrogent sur cette dernière. "Il n’est pas l'équivalent des Insoumis par hasard?", a demandé l'un d'entre eux, avant que le présentateur ne réponde après vérification qu'il est socialiste. "La Wallonie, c’est à gauche. Vous remarquerez que le programme n’existe pas en Flandre", répond un chroniqueur. "La Belgique, c’est la France en pire", conclut un autre.
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Bien sûr, il se sent plus à l'aise sur les plateaux de la RTBF, mais ce n'est pas comme cela , à mon sens qu'il récupérera des voix.... Dommage de réagir comme cela, car il pourrait justement donner certaines leçons à des chaines dites "du centre" ou "de droite".
christian hubert