L'ancien président américain Donald Trump a plaidé mardi non coupable des charges à son encontre, lors d'une audience pénale historique dans un tribunal de New York.
M. Trump, 76 ans, poursuivi pour des malversations liées à de l'argent versé en 2016 à une star du porno, devrait donc être jugé lors d'un procès qui pèsera lourd dans sa tentative de remporter à nouveau la présidentielle en 2024.
"Surréalise" selon Trump
Donald Trump a jugé mardi "surréaliste" d'avoir à comparaître devant un juge de New York, une première historique pour un ancien président américain.
"Je me dirige vers (...) le tribunal. Ça semble si SURREALISTE - WOW, ils vont M'ARRETER. Je n'arrive pas à croire que ça se passe en Amérique", a-t-il écrit sur sa plateforme Truth Social. M. Trump, inculpé dans une affaire de fraude liée à de l'argent versé en 2016 à une star du porno, va être présenté à la justice et brièvement placé en état d'arrestation.

Avant le départ de Trump, les trottoirs sont envahis les médias du monde entier. Des journalistes pas toujours bien accueillis par les supporters de Donald Trump. "Allez en enfer ! Vous ne racontez que des fake news", crie un homme en tenant un paneaux indiquant son support à Trump.
Mais il a aussi les anti-Trump qui souhaiteraient qu’on enferme le milliardaire une fois pour toutes. "Il est temps pour lui de faire face à la justice", indique un homme.
Le Procureur est arrivé en début d’après-midi. Discrètement.
L’ancien président doit parcourir 6 kilomètres entre sa Trump Tower et le tribunal. Un parcours sous haute sécurité. 35.000 policiers sont mobilisés.
À peine arrivé, il sera placé en état d’arrestation et ses empreintes seront relevées. Il devrait éviter le passage par la cellule.
À 20h15, heure belge, l’acte d’accusation lui sera lu durant une demi-heure. Le grand jury aurait retenu trente charges dont une passible de prison.
À l’intérieur : pas de caméra. Les avocats du milliardaire s’y sont opposés.
Pour sa sortie du tribunal, Donald Trump aura le choix: soit une porte discrète soit l’entrée principale où l’attendent les médias du monde entier.
A priori pas de menottes non plus ni de parade de la honte. Le procureur ne souhaiterait pas que cela puisse être utilisé par l’inculpé à des fins politiques.
Mais alors Donald Trump aura-t-il son mugshot, la fameuse photo pour toute personne en état d’arrestation? Al Capone, Rosa Park, OJ Simpson,... Certaines sont devenues iconiques. Le Procureur n’y est pas favorable: "Ils peuvent toujours créer un mug shot à partir de photos existantes. Le vrai problème c’est l’usage qui en sera fait."

c'est d'un ridicule !