Une semaine après les terribles séismes qui ont secoué la Syrie et la Turquie, les chances de retrouver des survivants sont devenues quasi nulles. Actuellement, le bilan s'élève à environ 37.000 morts et 80.000 blessés.
À Armanaz, en Syrie, il ne reste plus rien. C'est désormais une zone isolée où les médias n'ont pas le droit d'entrer. Grâce au contact d'un Syrien installé en Belgique, les équipes de RTL info ont pu prendre contact avec un médecin, sur place, qui peut témoigner de l'ampleur des dégâts.
"Nous avons besoin d'aides"
"Le travail est immense, j'ai pu soigner une trentaine de personnes depuis le séisme, mais les victimes s'accumulent. Les survivants sont dans l'attente, ils attendent que l'on retrouve des membres de leurs familles", témoigne Zaïd, le médecin.
Au nord de la Syrie, des populations houleuses au régime s'installent en attendant. "Nous recevons très peu d'aides. Nous avons reçu quelques matériaux en provenance du Koweït, le reste, ce sont des gens d'ici qui trouvent des choses dans les débris. On a besoin de médicaments, de nourritures, de tentes..."
Sur des images que nous livre Zaïd, on peut voir ce qui sert d'hôpital de fortune. Le site officiel menace de s'effondrer et les besoins sont énormes. "Il ne faut pas oublier la Syrie, nous avons déjà vécu 12 ans de guerre, nous avons besoin d'aides".
