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En visite en Chine, le chef de la diplomatie britannique s'inquiète des droits humains

Le ministre britannique des Affaires étrangères James Cleverly, en visite officielle en Chine, a abordé les questions des droits humains avec tous les responsables politiques chinois qu'il a rencontrés, a-t-il affirmé mercredi, alors que les relations sont tendues entre les deux pays.

Premier chef de la diplomatie britannique à se rendre en Chine depuis cinq ans, M. Cleverly a rencontré le vice-président Han Zheng et doit s'entretenir avec son homologue Wang Yi.

"J'ai parlé avec plusieurs responsables gouvernementaux de haut-rang chinois et j'ai soulevé les problèmes de droits humains à chacune de ces rencontres", a déclaré James Cleverly.

"Je pense que le gouvernement chinois comprend que le Royaume-Uni est constant" dans la défense des droits humains "et je continuerai de parler de ces questions", a-t-il ajouté.

Après "l'âge d'or" voulu par l'ex-Premier ministre David Cameron en 2015, les relations entre Londres et Pékin se sont nettement dégradées ces dernières années. Les deux pays ont des positions divergentes notamment sur la répression du mouvement pro-démocratie à Hong Kong, ex-colonie britannique, ainsi que sur le sort de la minorité musulmane ouïghoure dans la région du Xinjiang ou sur les accusations de violations des droits humains au Tibet.

Le ministère chinois des Affaires étrangères a pour sa part jugé que la situation à "Hong Kong et au Xinjiang relève des affaires internes" chinoises et que le gouvernement chinois "n'admet aucune interférence étrangère", selon les propos du porte-parole du ministère, Wang Wenbin, lors d'un point presse.

La visite en Chine de M. Cleverly coincide avec la publication mercredi à Londres d'un rapport parlementaire très critique envers Pékin, qualifiant la Chine de "menace pour le Royaume-Uni et ses intérêts", et appelant le gouvernement à développer une "diplomatie de la dissuasion".

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