Plusieurs dizaines de personnes ont été tuées dimanche par des frappes israéliennes dans la bande de Gaza, ravagée par plus d'un an de guerre entre le Hamas et Israël, qui a mené de nouveaux raids aériens meurtriers au Liban, notamment sur le centre de Beyrouth.
Une manifestation pro-palestinienne a eu lieu, ce lundi midi, devant le Parlement européen, à Bruxelles. Les participants ont placé des tentes sur l'esplanade Solidarnosc. La police est arrivée peu après et a dispersé la manifestation.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a reconnu pour la première fois dimanche avoir donné son feu vert à l'attaque aux bipeurs contre le Hezbollah libanais en septembre, a indiqué à l'AFP son porte-parole, Omer Dostri.
Le Hamas, dont le chef Yahya Sinouar a été tué par l'armée israélienne, sera dirigé temporairement par un comité basé au Qatar, avant l'élection d'un successeur, ont rapporté lundi deux sources au sein du mouvement islamiste palestinien.
L'armée israélienne a mené dimanche des frappes aériennes sur des dizaines de cibles du Hezbollah à Beyrouth et dans le sud du Liban et poursuivi son offensive contre le Hamas à Gaza, où une frappe a tué 73 personnes la veille selon les secours.
Yahya Sinouar, chef du Hamas et considéré par Israël comme le cerveau du 7 octobre, a été tué à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza. Voici ce que l'on sait sur cette opération militaire et sur la mort de Yahya Sinouar.
Le Hamas a affirmé vendredi que les otages retenus dans la bande de Gaza ne seraient pas libérés tant qu'Israël ne mettrait pas fin à son offensive, malgré la mort de son chef, Yahya Sinouar, qui a porté un coup sévère au mouvement islamiste palestinien.
Des larmes, du silence et beaucoup d'hommages aussi. Israël a commémoré, ce lundi, le premier anniversaire de l'attaque terroriste du Hamas, un 7 octobre qui a marqué l'histoire du pays. Ce jour-là, des membres du mouvement islamiste palestinien avaient fait irruption dans des kibbouts et dans un festival de musique. Il y avait eu plus de 1200 morts et 250 personnes prises en otage.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a déclaré dimanche que son armée avait infligé au Hezbollah libanais "une série de coups qu'il n'aurait jamais imaginés", après une nuit d'intenses échanges de tirs transfrontaliers et une frappe meurtrière sur Beyrouth vendredi.
L'armée israélienne a annoncé dimanche que trois otages morts à Gaza en novembre ont été "probablement" tués par une frappe israélienne, selon les résultats d'une enquête sur les circonstances de leur mort.
Les Israéliens sont appelés à "une grève générale" lundi afin de contraindre le gouvernement à conclure un accord pour libérer les otages retenus à Gaza, après la découverte par l'armée de six otages morts dans un tunnel.
Un responsable de l'hôpital Nasser de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, a indiqué qu'une frappe israélienne a tué dix membres d'une même famille, à l'est de la ville, ne laissant qu'une survivante, une petite fille âgée de trois mois.
Le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme est "choqué" par les propos du ministre israélien des Finances, Bezalel Smotrich (extrême-droite) sur la famine à Gaza, a indiqué vendredi son porte-parole.
Israël a accepté jeudi de reprendre le 15 août les discussions en vue d'une trêve dans la bande de Gaza et d'une libération des otages par le Hamas, après une intervention des Etats-Unis, de l'Egypte et du Qatar qui ont prévenu les deux belligérants qu'il n'y a "plus de temps à perdre ni d'excuses" pour de nouveaux atermoiements.
Il a été annoncé ce mercredi que le numéro un du Hamas Ismaïl Haniyeh a été tué à Téhéran par Israël. Pour mieux comprendre les enjeux de ce décès et que va-t-il se passer ensuite dans la région, notre journaliste Chantal Monet donne ses clés d'analyse.
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