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Le chef de la diplomatie italienne Antonio Tajani a appelé vendredi à une "désescalade" après des informations concernant une frappe israélienne contre l'Iran, ajoutant qu'il en discuterait avec ses homologues du G7 réunis à Capri.
"Nous invitons toutes les parties à la prudence et à éviter l'escalade. Le G7 veut une désescalade absolue dans une région en proie à une grave tension", a déclaré le ministre italien sur la télévision publique RAI depuis l'île de Capri, près de Naples (sud) où il préside une réunion de ses homologues du G7.
Le G7 comprend les Etats-Unis, le Canada, le Royaume-Uni, la France, l'Allemagne, le Japon et l'Italie, qui en assure cette année la présidence.
Selon des médias américains, de hauts responsables des Etats-Unis ont fait état d'une attaque israélienne contre l'Iran en représailles aux tirs de drones et de missiles sans précédent contre Israël le week-end dernier.
L'agence de presse iranienne Tasnim a de son côté indiqué, en citant des "sources bien informées", qu'il n'y avait "aucune information faisant état d'une attaque de l'étranger", après des explosions entendues dans le pays.
Egalement présente à Capri, la cheffe de la diplomatie canadienne Mélanie Joly a indiqué avoir été "informée des explosions survenues cette nuit en Iran". "Nous suivons la situation de près. Nous aborderons la question avec les ministres des Affaires étrangères lors de la session du G7", a-t-elle ajouté sur X.
Interrogé à Capri par l'AFP, le ministre français des Affaires étrangères Stéphane Séjourné n'a pas souhaité faire de déclaration.
Les ministres du G7 doivent se réunir vendredi, dernier jour de leur sommet, pour une session consacrée à l'Indo-Pacifique (Taïwan, Philippines, mer de Chine...), mais M. Tajani a confirmé que la situation en Iran serait "abordée".