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Guerre en Ukraine: Kiev et Kharkiv visées par des attaques de missiles russes, au moins 4 morts

Au moins quatre personnes ont été tuées mardi matin dans un nouveau bombardement massif de l'Ukraine par la Russie, selon les autorités ukrainiennes. A Kiev, une femme âgée a succombé à ses blessures dans une ambulance, selon le maire Vitali Klitschko. Un couple a été tué dans la région de Kiev, selon le parquet ukrainien, et une quatrième personne est morte dans la région de Kharkiv, selon les autorités régionales. 
 

Au moins quatre personnes ont été tuées mardi matin dans un nouveau bombardement massif de l'Ukraine par la Russie, selon les autorités ukrainiennes. 

A Kiev, une femme âgée a succombé à ses blessures dans une ambulance, selon le maire Vitali Klitschko. Six quartiers de la capitale ont été touchés, faisant au moins 27 blessés et déclenchant sept incendies.

Deux personnes ont été tuées dans la région de Kiev et sept autres personnes ont été blessés, selon le ministre de l'Intérieur, Igor Klymenko.

Une femme de 91 ans est morte à Kharkiv, selon le gouverneur de la région éponyme Oleg Synegoubov, qui a fait état de 44 blessés, après les frappes russes sur la deuxième ville d'Ukraine, située non loin de la frontière russe.

Dans l'immédiat, il n'y a pas eu d'indication sur le nombre de missiles ou drones abattus et ceux passés entre les mailles du filet de la défense antiaérienne ukrainienne. 

Intensification des hostilités 

Vendredi, une série d'attaque de missiles contre l'Ukraine a fait une quarantaine de morts et 25 personnes ont été tuées le lendemain dans un bombardement ukrainien à Belgorod, en Russie

Lundi, le président russe a promis, en représailles, une intensification de son offensive. "Nous allons intensifier les frappes, aucun crime contre les civils ne restera impuni, c'est une certitude", a lancé M. Poutine lors de la visite d'un hôpital militaire.

"Nous frappons avec des armes de précision les lieux de prise de décisions, les lieux où se rassemblent les soldats et les mercenaires, d'autres centres de ce type, des installations militaires avant tout", avait-il affirmé, qualifiant d'"acte terroriste" le bombardement sur Belgorod.

M. Poutine a pour autant estimé que l'Ukraine n'était "pas un ennemi" en soi et accusé les Occidentaux d'utiliser les autorités de Kiev pour "règle(r) leurs propres problèmes" avec la Russie. 

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