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Le CICR n'a pas encore pu accéder aux otages détenus par le Hamas dans la bande de Gaza, malgré plusieurs demandes, indique jeudi un responsable de l'organisation. Le dialogue avec le mouvement islamiste palestinien et d'autres groupes présents à Gaza se poursuit, ajoute-t-il.
Maintenir le dialogue avec tout le monde est "fondamental", déclare Christian Cardon, responsable des activités de protection au Comité international de la Croix-Rouge (CICR) dans un entretien diffusé par Le Temps. "C'est notre valeur ajoutée de parler à tout le monde, y compris au Hamas et à sa branche armée, les brigades al-Qassam".
Le CICR ne participe pas aux négociations sur les otages, "car celles-ci relèvent de considérations politiques", ajoute-t-il. Mais dès qu'un accord est trouvé, l'organisation entre en action, poursuit-il, rappelant son rôle-clé dans la libération de quatre otages les 20 et 24 octobre.
Le fait que le dialogue soit maintenu entre les parties permet de garder l'espoir pour d'autres libérations d'otages, remarque le responsable.
Outre des otages, le CICR parle aussi de la conduite des hostilités avec le Hamas, précise le responsable. "Il n'est pas possible de mener des actions militaires à proximité d'hôpitaux, d'écoles ou d'établissements à vocation civile". Le Hamas est tenu aux mêmes obligations qu'Israël de respecter les civils, rappelle-t-il.
Israël et les groupes palestiniens connaissent les principes du droit humanitaire, relève M. Cardon. "Le CICR a travaillé d'arrache-pied pour dispenser des formations, mener des discussions, voire organiser des exercices concrets pour familiariser tout le monde avec les exigences du droit humanitaire".
