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"Plus de 1.000 migrants" ont tenté de passer mercredi la frontière entre le Mexique et les Etats-Unis mercredi, ont indiqué les gardes-frontières américains, précisant qu'ils vont être expulsés.
Les migrants ont traversé à pied la frontière entre les deux pays en partant de Ciudad Juarez (nord du Mexique) où 39 migrants sont morts dans l'incendie d'un centre de détention dans la nuit de lundi à mardi, a constaté une équipe de l'AFP côté mexicain.
Ils se sont ensuite livrés aux gardes-frontières américains qui vont les "expulser", a indiqué Anthony Good, un responsable des patrouilles frontalières pour El Paso, la ville-jumelle de Juarez au Texas, sur Twitter.
Le consulat des Etats-Unis à Ciudad Juarez a démenti des "rumeurs sur l'ouverture de la frontière après la tragédie de Ciudad Juarez", qui sont "complètement fausses".
"La frontière est fermée à l'immigration irrégulière!", a martelé le consulat américain sur Twitter dans un message en espagnol intitulé "Ne te laisse pas abuser".
Une rumeur a circulé parmi les migrants indiquant que les Etats-Unis étaient prêts à en recevoir certains pour des raisons humanitaires, avait constaté la correspondante de l'AFP à Ciudad Juarez.
La porte-parole de la Maison Blanche Karine Jean-Pierre a vaguement évoqué "une assistance médicale ici aux Etats-Unis" pour les "blessés", après des contacts avec des "officiels mexicains sur le terrain".
A Mexico, la secrétaire (ministre) à la Sécurité Rosa Icela Rodriguez a remercié les autorités des Etats-Unis "qui effectivement ont offert leur appui".
"Mais que cela ait été accepté en ce moment, ce n'est pas très clair pour moi", a-t-elle ajouté.
La ministre a revu à la hausse le bilan de l'incendie qui a éclaté dans la nuit de lundi à mardi, de 38 à 39 morts.
Elle a également fait état de 27 blessés, dont six dans un état "extrêmement grave".
Les autorités mexicaines ont annoncé mercredi l'ouverture d'une enquête pour "homicide".
Huit responsables présumés ont été identifiés, soupçonnés de n'avoir rien fait pour sauver les migrants, a indiqué le parquet spécialisé en matière de droits humains.
Les migrants avaient mis le feu à des matelas parce qu'ils redoutaient d'être expulsés, d'après les autorités mexicaines.