Peut-on craindre une nouvelle augmentation des prix de l'énergie avec le conflit au Proche-Orient? "Il y a des inquiétudes"

L'attaque du Hamas en Israël et les répliques de l'état hébreux suscitent de nombreuses inquiétudes et questions chez les citoyens. Parmi celles-ci, l'éventuelle flambée des prix de l'énergie, tout comme cela a été le cas lors du début de la guerre en Ukraine, d'autant les pays du Proche-Orient sont des producteurs considérables de l'or noir, notamment l'Iran qui soutient le Hamas et qui génère environ 5% du pétrole dans le monde, détient environ 11% des réserves mondiales et était le 3^e producteur mondial de gaz naturel en 2020 selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE).

Invité sur le plateau du RTL info Signatures, le Vice-Premier ministre David Clarinval (MR) n'a pas nié la possibilité d'une augmentation des prix de l'énergie face au conflit israélo-palestinien. "C'est vrai qu'on voit qu'à chaque fois qu'il y a des évènements de ce type-là, on peut craindre une augmentation", a avoué le bourgmestre de Bièvre. "Il y a des inquiétudes", même s'il est "un peu tôt pour l'affirmer".

Le Vice-Premier ministre a tout de même tenté de rassurer la population en indiquant que le gouvernement pourra l'accompagner. "Si jamais cela venait à se produire, je remettrais sur la table du gouvernement le fait qu'il faut de nouveau intervenir pour aider les citoyens par des mesures similaires que celles prises pendant la crise", a-t-il affirmé. 

Des mesures déjà prises

Pour rappel, en réponse à la récente augmentation des prix de l'énergie, le gouvernement belge a mis en place une réduction de la TVA à 6 % sur l'électricité et le gaz, le droit élargi temporairement au tarif social, et une prime fédérale de chauffage de 100€, ainsi qu'une prime supplémentaire pendant les mois d'hiver pour la plupart des ménages.