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Ioulia Navalnaïa en visite à Bruxelles ce lundi: que vient faire la veuve d'Alexeï Navalny dans la capitale?

On a appris le décès de l'opposant russe vendredi dernier. Selon les autorités russes, Navalny se serait effondré pendant un exercice physique par grand froid.

Ioulia Navalnaïa, la veuve de l'opposant russe Alexeï Navalny récemment décédé, se rendra lundi à Bruxelles où elle rencontrera les ministres des Affaires étrangères européens ainsi que le président du Conseil européen Charles Michel. Le rendez-vous fixé à 11h. 


L'invitation adressée à Mme Navalnaïa envoie "un message fort de soutien aux combattants de la liberté en Russie" et "honore la mémoire de Navalny", a écrit le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell sur X (anciennement Twitter).  

Pas d'autopsie

Après l'annonce vendredi de la mort de son mari dans une colonie pénitentiaire sibérienne, la veuve de Navalny s'était exprimée lors de la Conférence sur la Sécurité de Munich, appelant la communauté internationale à traduire en justice le président russe Vladimir Poutine.  D'après le journal indépendant russophone Novaya Gazeta Europe, le corps d'Alexeï Navalny se trouve à la morgue de l'hôpital du district de Salekhard, ville du nord de la Sibérie. Aucune autopsie n'aurait été pratiquée sur l'opposant jusqu'à samedi, selon le journal d'opposition basé en Lettonie.  

Novaya Gazeta rapporte par ailleurs qu'un informateur anonyme des services d'urgence a signalé des marques bleues sur le corps du défunt. Les proches de Navalny n'ont pas encore pu accéder à sa dépouille. Selon les autorités russes, Navalny se serait effondré pendant un exercice physique par grand froid. Les tentatives de réanimation auraient échoué.  

La mort inattendue de Navalny au sein de la prison du "Loup Polaire" a suscité l'indignation internationale. Pour les défenseurs des droits de l'homme, il s'agit ni plus ni moins d'un meurtre. Joe Biden s'est dit vendredi "scandalisé" par la mort de l'opposant russe, une "voix puissante pour la vérité", et a affirmé que le président russe Vladimir "Poutine était responsable".

 

 

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