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Naufrage d'un bateau en Hongrie - Deux nouveaux corps retrouvés, neuf au total

(Belga) Des plongeurs ont retrouvé un huitième et un neuvième corps après le naufrage d'un bateau d'excursion la semaine dernière sur le Danube à Budapest, a annoncé lundi la police hongroise, dix-neuf personnes étant toujours portées disparues.

Cette embarcation de 26 mètres de long baptisée la "Sirène", qui transportait 33 Sud-Coréens et deux membres de l'équipage hongrois, a coulé mercredi soir en sept secondes après une collision avec un navire de croisière de 135 mètres, le "Viking Sigyn". Seuls sept survivants ont été dénombrés. Lundi, "des plongeurs professionnels hongrois ont découvert un corps et ont montré l'endroit où il se trouvait à des plongeurs sud-coréens qui l'ont remonté à la surface", selon un communiqué de la police diffusé par l'agence de presse MTI. D'après les médias sud-coréens, il s'agissait d'une femme dont le cadavre a été localisé sur la partie extérieure de l'épave, qui gît par neuf mètres de fond. La police a également annoncé lundi que le corps d'une autre personne, un homme d'âge mur de nationalité sud-coréenne d'après les médias hongrois, avait été retrouvé à 100 kilomètres en aval du lieu de la collision, près de la ville d'Harta. Des professionnels ont une nouvelle fois plongé dans le Danube lundi à Budapest pour une tentative de "reconnaissance" de l'épave, et ce dans des conditions "extrêmement dangereuses", ont expliqué les autorités. "La vitesse du courant a décru, mais il est toujours extrêmement difficile de s'y mouvoir", a déclaré le responsable des opérations, Janos Hajdu, soulignant que l'"opération de reconnaissance" avait été réalisée par les plongeurs hongrois et sud-coréens dépêchés sur place. Une première tentative la semaine dernière avait failli être fatale à un plongeur, le fleuve connaissant un débit deux fois supérieur à la normale en raison de fortes pluies et de la fonte des neiges du massif alpin. "Notre tâche prioritaire est de sortir les corps de l'eau dès que possible. Nous faisons tout ce qui est possible à cet effet sauf une chose: entrer dans l'épave proprement dite. C'est strictement interdit car extrêmement dangereux", a raconté M. Hajdu, soulignant que la visibilité sous l'eau était "nulle". (Belga)

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