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Pink Ribbon soutient la Fondation Registre du cancer pour plus et mieux de données

(Belga) L'association Pink Ribbon, soucieuse de l'amélioration de la qualité des soins en matière de traitement du cancer du sein, a décidé de soutenir financièrement de façon conséquente -soit 139.000 euros sur deux ans- la Fondation Registre du cancer, annonce-t-elle mercredi. Or, souligne l'association, en Belgique, on constate des différences entre les hôpitaux, les chances de survie varient en fonction de l'hôpital dans lequel vous êtes traitée. "A cet égard, on peut faire quelque chose en développant de nouveaux indicateurs (nombre de reconstructions mammaires effectuées, les formes agressives de la maladie reçoivent-elle un traitement adéquat? , etc.)", explique le Professeur Fabienne Liebens, administratrice de Pink Ribbon et ancien chef de la clinique du sein ISALA au CHU Saint-Pierre à Bruxelles.

La Fondation Registre du cancer collecte des informations sur tous les nouveaux cas de cancer recensés en Belgique, ainsi que sur leur suivi. Ces informations permettent de dresser la carte de la nature et de l'ampleur du cancer en Belgique. La Fondation Registre du Cancer recueille également tous les résultats des tests d'anatomie pathologique effectués dans le cadre du dépistage précoce de certains cancers (col de l'utérus, sein et côlon). Le Registre du Cancer est important pour l'amélioration de la qualité des soins oncologiques, estime Pink Ribbon. Il permet en effet aux différents hôpitaux belges d'évaluer leurs résultats dans un processus d'amélioration continue. "Nous soutenons la Fondation Registre pour un projet bien précis d'accompagnement des femmes qui souffrent d'un cancer du sein, un projet qui cerne les aspects qualitatifs de leur prise en charge", indique le Professeur Liebens. "Il faut donc d'abord développer de nouveaux indicateurs et il est nécessaire aussi d'apporter rapidement un feedback aux hôpitaux, non pas pour montrer du doigt ceux qui n'ont pas de bonnes performance en matière de traitement mais pour les aider à s'améliorer", poursuit Fabienne Liebens. "Aujourd'hui, ce feedback se fait dans un délai de 3 ou 4 ans, il y a quelques années, c'était 8 ans, il faut continuer à améliorer cela". "Enfin, nous militons pour la, transparence", dit encore le Professeur Liebens. Les patientes ont le droit de connaître ces chiffres, estime l'association. En Flandre, ces informations sont accessibles à tous via le site web www.zorgkwaliteit.be, mais elles ne sont pas rendues publiques à Bruxelles et en Wallonie. Pink Ribbon entend les mettre à la disposition de tous les citoyens. (Belga)

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