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Présidentielle: "Pas sûr qu'un débat à 12 soit le plus utile", selon Dussopt

Le ministre des Comptes publics Olivier Dussopt a dit douter samedi de l'utilité d'un débat rassemblant tous les candidats à la présidentielle, y compris le président Emmanuel Macron, avant le premier tour du 10 avril.

"Cela fait cinq ans que le président débat avec les Français. Le plus important, c'est le débat avec les Français", a-t-il martelé sur FranceInfo.

"Je ne suis pas sûr qu'un débat à 12 autour d'une table, avec parfois des choses un peu étonnantes dans les propositions des uns et des autres, soit l'exercice le plus utile", a-t-il ajouté.

Concernant le nombre de candidats, la liste définitive ne sera annoncée que lundi par le président du Conseil constitutionnel Laurent Fabius à 12H00 dans une vidéo. Le candidat d'extrême gauche Philippe Poutou a toutefois annoncé vendredi avoir les 500 parrainages d'élus requis. Si cela est validé, il y aura 12 candidats sur la ligne de départ, comme en 2017.

Concernant les débats avant le premier tour, Olivier Dussopt a assuré que "les présidents sortants qui se représentaient ne se prêtaient pas en général à ce genre d'exercice".

"Quand j'entends les oppositions dire qu'il n'y a pas de débat, ils ne se privent pas de l'éreinter, et surtout de faire preuve de la plus grande mauvaise foi, et souvent de la plus grande outrance dans les propos", a-t-il poursuivi.

Il faisait référence à des propos tenus vendredi par l’ancien président de LR et actuel patron de la région Auvergne-Rhône-Alpes Laurent Wauquiez qui avait accusé le président Macron d'être "à la fois monarchique et dictateur".

Avant de reconnaître plus tard dans un tweet que "l'usage, dans le contexte actuel, du terme de dictateur n'était pas adapté". "Je le retire", avait-il conclu. "Ses mots ont dépassé sa pensée", avait confirmé l'entourage de la candidate Valérie Pécresse.

Valérie Pécresse a de nouveau demandé vendredi au candidat Macron de "venir dans l'arène pour débattre" avec ses concurrents, estimant un débat télévisé "absolument nécessaire".

Le 29 janvier, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal s'était déclaré "sceptique" sur l'utilité d'un débat avant le premier tour de la présidentielle pour le candidat Macron face à des rivaux qui installent, selon lui, "une campagne de morts-vivants".

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